Pour calmer les colère des avocats, le gouvernement a proposé un amendement de dernière minute prévoyant “confier à la Caisse nationale des barreaux français (CNBF) la gestion d’un mécanisme de solidarité, permettant de prendre en charge tout ou partie” de la hausse de cotisations “pour les avocats ayant des revenus bas ou médians.” Cette solidarité sera financée par les droits de plaidoirie mais aussi par les réserves du régime de retraites des avocats.
Ce qui revient, en résumé, à proposer aux avocats, d’un côté de contribuer au régime universel en doublant leurs cotisations, et d’un autre, de compenser eux-mêmes les conséquences néfastes de la réforme des retraites sur leur profession.
Les avocats comme les députés de l’opposition ont dénoncé cette opération de colmatage qui ne répond en rien à la colère des avocats.