L’étude d’impact prétend, page 118, que le taux de remplacement (c’est à dire ce qui représente la retraite par rapport au dernier salaire) serait relativement faible en France pour les bas salaires.
Or, selon les statistiques de l’OCDE, le taux de remplacement net est de 74% pour les salaires moyens (contre 58% pour la moyenne de l’OCDE), de 71% pour les bas salaires (contre 68% pour la moyenne de l’OCDE)
Cet écart entre les salaires moyens et les bas salaires s’explique en grande partie par la prime d’activité, dont la part augmente dans le salaire net, mais qui n’est pas pris en compte pour la retraite dans le système actuel. La prime d’activité ne rapportera pas non plus de points dans le système futur.
L’étude d’impact maquille la réalité pour justifier la réforme des retraites.