> Dénonciation des oppositions de la restriction des débats et du droit d’amendement
Pendant plusieurs heures, se sont succédées suspensions de séance, rappels au règlement et scrutins publics pour obtenir de la présidence de l’assemblée une clarification du droit d’amendement octroyé aux parlementaires. 5 des 7 groupes d’oppositions (LFI, GDR, PS,UDI, LR et LT) ont ainsi appelés à la tenue d’une conférence des présidents en vue de la résolution du conflit.
Alors que le projet de loi dispose déjà de 29 ordonnances et de 100 décrets dé-saisissant de fait le Parlement de sa capacité à légiférer, cette restriction accentuerait ce phénomène, raccourcissant également la durée. De plus, des incertitudes subsistent puisque les députés ignorent combien d’amendements sont concernés par cette nouvelle interprétation.
Richard Ferrand a alors défendu l’application d’une “règle constante”, approuvée par la conférence des présidents, excluant l’organisation d’une nouvelle conférence des présidents. C’est uniquement à 22h30 qu’Annie Genevard, Vice-présidente de l’Assemblée et ayant succédé à Richard Ferrand au perchoir à pu préciser que cette pratique aurait déjà été employée à quatre reprises : en 1998, deux fois en 2009 et en 2019.
Problème : outre l’interprétation large du caractère constant d’une pratique seulement utilisée à quatre reprise dans l’histoire de la Vème République, ces exemples sont en réalité complètement faux, comme démontré dans notre article.
On vous explique tout ici : pourquoi les exemples avancés par la présidence de l’Assemblée nationale sont faux !