L’étude d’impact a fait l’objet d’un avis très sévère du Conseil d’Etat qui a constaté par exemple que les projections financières transmises restaient lacunaires et que, dans certains cas, cette étude restait « en deçà̀ de ce qu’elle devrait être ». Très incomplète, elle ne permet pas d’apprécier correctement les conséquences de la réforme, de faire des projections sérieuses, d’en mesurer les conséquences macroéconomiques (sur l’emploi, le chômage, la dépense publique, le PIB…), d’évaluer les modalités des périodes de transition… A cela il faut ajouter des hypothèses économiques fantaisistes, voire carrément trompeuses, des cas types tronqués, voire truqués, qui ne permettent à personne de savoir ce qu’il adviendra de sa pension. Le gouvernement promettait plus de simplicité et de clarté… on est dans le brouillard le plus épais.